Édition spéciale Laponie

Depuis plus de 20 ans, la cinéaste et photographe d’aventure Annie-Claude Roberge parcourt le globe à la recherche d’histoires qui relatent les petites et les grandes beautés du monde. Femme de cœur, de vision et d’émotions, elle est la chef d’orchestre de Sekoya, maison de production qu’elle a fondée afin d’avoir la liberté de choisir et de mener à terme ses propres projets, et de signer chacun d’eux avec cœur et authenticité.

Cinéaste de référence au Québec, lorsqu’on évoque la nordicité et la richesse culturelle et humaine des Premières Nations, elle a également roulé sa bosse avec flair et intuition dans plus de 60 pays dans le monde pour y capter l’aventure sous toutes ses formes. Elle possède le don très précieux d’entrer en connexion avec les gens d’autres cultures, et ce, peu importe leur langue ou leur situation sociale.

Annie-Claude Roberge

Copyright © 2021 - Annie-Claude Roberge

« Jaime penser que pour prendre les meilleures images, il faut savoir donner. Donner de son temps et de son énergie pour faire naître la complicité et la confiance, des émotions privilégiées qui distinguent une belle photo d’une grande photo. »

Voici le récit d’une de ses aventures en Laponie qui s’est déroulée tout juste avant le début du confinement en mars 2020.

Copyright © 2021 - Annie-Claude Roberge

À l’hiver 2020, je me suis rendue au cœur de la Laponie norvégienne et russe afin de rendre visite à mes amis samis et préparer le futur tournage d’un film documentaire en développement. J’étais si heureuse d’être de retour dans ce coin magique situé au cœur du cercle polaire arctique ! Lors de mon premier voyage en Scandinavie, en 2019, je suis tombée en amour avec ce territoire reculé de notre planète. Je tenais absolument à y retourner afin d’approfondir mes liens avec ce peuple qui m’a profondément touché et inspiré.

Cette année, j’ai établi mon camp de base à Tana Bru, petite municipalité située au cœur du Finnmark. Cette région située à l’extrême nord de la Norvège fait partie de la Laponie qui elle, s’étend sur trois pays adjacents, soit la Finlande, la Suède et la Russie. Cette terre est habitée par les Samis, dernier peuple autochtone du Nord de l’Europe. J’étais là-bas afin d’échanger, de partager, d’en apprendre davantage sur leur mode de vie et leur vision du monde.

Copyright © 2021 - Annie-Claude Roberge

Cette année, j’ai eu la chance d’accompagner mon ami Froode, éleveur de rennes, au cœur de la Toundra. Il m’a présenté son troupeau qui compte plusieurs milliers de têtes. Ces bêtes sympathiques, qui sont de la même famille que les caribous nord-américains, ont la particularité d’être domestiqués par l’homme depuis un peu plus de 2 000 ans et sont élevés en semi-liberté afin de fournir de la viande, du lait et du cuir aux hommes. Ils peuvent également être montés et attelés. Ici, au cœur de la toundra norvégienne, les rennes se déplacent sur un immense territoire selon un itinéraire précis en fonction des pâturages et de la nourriture disponible. La responsabilité des éleveurs est de les protéger contre les prédateurs et, parfois, de les aider à se procurer de la nourriture surtout lorsque qu’il y a de grosses accumulations de neige, ce qui les empêche de gratter le sol pour dénicher leur précieux butin.

Copyright © 2021 - Annie-Claude Roberge

Quelle joie et quel privilège d’avoir pu explorer ce territoire arctique en compagnie de ce peuple hors du commun qui continue de perpétuer ses traditions au fil du temps ! J’ai eu la chance de goûter à la liberté de ces espaces infinis et de m’imprégner de l’hospitalité de ses habitants. Je ne sais pas où mon métier de photographe et de cinéaste va me mener, combien de rencontres j’aurai encore la chance de faire ou combien d’histoires il me reste à raconter. Ce que je sais, c’est que je découvre encore des lieux et des gens qui me touchent profondément et qui m’apprennent à être entière et humble au contact de la nature.

Copyright © 2021 - Annie-Claude Roberge

 

Lors de mes explorations en territoire nordique, j’ai eu la chance de porter le manteau Pero d’Indygena. Il est tout simplement chaud, confortable, douillet et il me permet de braver le froid et les grands vents. C'est un luxe d'avoir accès à une pièce de protection aussi confortable qui me permet de rester dehors pendant de longues heures afin d’exercer ma profession de cinéaste et de photographe.

Vous pouvez suivre les aventures d’Annie-Claude et découvrir de nouveaux territoires qui vous inspireront lors de vos futures explorations et randonnées en vous abonnant à son compte Instagram et/ou à sa page Facebook.

Instagram :&nbs

×